Délirium

Mercredi 21 octobre 2015 à 21:34

un arbre transparent
à la sève mal léchée
monocycle voyant
et tête camouflée

on ne voit que ton tronc
alors que tu le sais
chacune de tes feuilles
représente une fièreté
mais aujourd'hui le deuil
apparaît ce démon

en vilain lierre t'enlasse
tu trouves ça dégueulasse
pas même interressé
rend tes branches étouffées
et tes doigts lacérés
tombent chacun fanés

tu te débat vaillant
pointant vers le soleil
à genoux suppliant
de te donner l'éveil

et chaque jours tu pries
pourvu que cela cesse
mais ce cerveau impie
laisse venir la sècheresse

Dimanche 13 septembre 2015 à 19:22

Où se cache ma flemme, ma folie ?

Toutes ces grandes émotions qui me serrent la poitrine par bonheur comme par peine ?

Elles savaient bien sortir de mon gros vase de corps et déborder partout.

Mais où est donc mon âme ? Où sont mes métaphores ? Mes traits sur le papier ?

 

Je veux les retrouver.

 

Ils ont dus s’échapper dans un ennui commun, une histoire sans passion où seule la rage surgit par quelques mots de haine que je n’osais écrire par peur de les penser.

 

A quoi ça sert d’aimer si l’on connaît la chute - violente - sur la terre rocailleuse que l’on pensait fertile.

 

Mon stylo glisse sur cette nouvelle feuille, avec lui je jubile de retrouver enfin cette douce sensation que je croyais partie.

 

Je ne veux plus me perdre

 

                                   pour des regards brillants et naïfs et lubriques dans lesquels malgré tout je m’imagine tomber - comme je sais tant le faire – amoureuse comme au premier baiser.

 

Marre des gens blazés, je veux de la passion - de la belle sanglante, plutôt réconfortante – car je suis ravagée par tous ces mauvais bougres se souciant peu de moi qui m’écrasent tour à tour par rouleaux compresseurs me laissant comme une crêpe – sucrée – sur laquelle les moustiques, ces satanés gourmands, se ruent sans réfléchir pour bien me dévorer.

Lundi 21 octobre 2013 à 23:18

Aujourd'hui, josie m'a dit bonsoir.

Après l'avoir lavée, j'ai allumé sa flemme.
La mèche noire et usée s'est alors réchauffée.
Une forme soudain surgît dans la pièce sombre.


http://cyt.cowblog.fr/images/josielabougie/P1020772.jpg
Non, ce n'était pas une de ces flemmes timides;
Et qui cherche à s'éteindre à la première brise!
C'était bien un serpent qui se dandinait la.

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Même peut être un dragon, mais du genre gentil,
qui, du bout de ses flemmes, de ses lèvres brulantes
Sussure à mon oreille des mots à peine audibles,
On ne peut les entendre que lorsqu'on est tous seuls,
Tous les deux face à face, en s'écoutant très bien.




http://cyt.cowblog.fr/images/josielabougie/P1020780.jpgSur le rythme endiablé de cette curieuse musique,
Nous dansons toute la nuit, nous disons nos secrets.
Les plus intimes surtout! Le serpent est bavard!


http://cyt.cowblog.fr/images/josielabougie/P1020787.jpg

Il suffit que jme tourne pour écrire un poème
Pour qu'il vienne me parler et réchauffer mes sens.
C'est une drôle de rencontre pour une étrange soirée.



Vendredi 27 septembre 2013 à 18:01

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Mardi 19 mars 2013 à 9:40

  Au détour d’un voyage, à coté de la mer,
entre deux écorces, je me suis camouflée.
Les passants entendent ma voix douce de cigale
qui leur susurre à l’oreille des chants mélodieux...

Sans pouvoir m’apercevoir au premier regard,
ils sillonnent le paysage de leurs yeux langoureux

pour pouvoir découvrir ma subtile cachette.
Ici, sur un tronc qui porte ma couleur brune,

entre les pins, le ciel et l’eau,
je deviens une écorce à musique.


http://cyt.cowblog.fr/images/illustrationpoeme/Capturedecran20130319a093416.png

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