Délirium

Mercredi 21 octobre 2015 à 21:42

J'ai besoin d'une muse
pour plaire à mon museau
pour pousser mon stylo
faire virevolter mes mots
avec eux mes idées
qu'elle sache me faire rêver
et son regard aimant
me guidera charmant
vers toutes les voluptés
je veux tant y gouter !

Oh satané espoir
tu vas me décevoir
encore une fois seule
sans savourer mes rales
péniblement posés
sur une nouvelle toile
sale de banalités.

Mercredi 21 octobre 2015 à 21:34

un arbre transparent
à la sève mal léchée
monocycle voyant
et tête camouflée

on ne voit que ton tronc
alors que tu le sais
chacune de tes feuilles
représente une fièreté
mais aujourd'hui le deuil
apparaît ce démon

en vilain lierre t'enlasse
tu trouves ça dégueulasse
pas même interressé
rend tes branches étouffées
et tes doigts lacérés
tombent chacun fanés

tu te débat vaillant
pointant vers le soleil
à genoux suppliant
de te donner l'éveil

et chaque jours tu pries
pourvu que cela cesse
mais ce cerveau impie
laisse venir la sècheresse

Dimanche 13 septembre 2015 à 19:22

Où se cache ma flemme, ma folie ?

Toutes ces grandes émotions qui me serrent la poitrine par bonheur comme par peine ?

Elles savaient bien sortir de mon gros vase de corps et déborder partout.

Mais où est donc mon âme ? Où sont mes métaphores ? Mes traits sur le papier ?

 

Je veux les retrouver.

 

Ils ont dus s’échapper dans un ennui commun, une histoire sans passion où seule la rage surgit par quelques mots de haine que je n’osais écrire par peur de les penser.

 

A quoi ça sert d’aimer si l’on connaît la chute - violente - sur la terre rocailleuse que l’on pensait fertile.

 

Mon stylo glisse sur cette nouvelle feuille, avec lui je jubile de retrouver enfin cette douce sensation que je croyais partie.

 

Je ne veux plus me perdre

 

                                   pour des regards brillants et naïfs et lubriques dans lesquels malgré tout je m’imagine tomber - comme je sais tant le faire – amoureuse comme au premier baiser.

 

Marre des gens blazés, je veux de la passion - de la belle sanglante, plutôt réconfortante – car je suis ravagée par tous ces mauvais bougres se souciant peu de moi qui m’écrasent tour à tour par rouleaux compresseurs me laissant comme une crêpe – sucrée – sur laquelle les moustiques, ces satanés gourmands, se ruent sans réfléchir pour bien me dévorer.

Mercredi 13 novembre 2013 à 13:21

http://cyt.cowblog.fr/images/catacombes/P1020353.jpg

En suivant le chemin de paillettes, tu verras des miroirs.

Perdu dans le cellier, ces mêmes paillettes te mèneront à la salle des reflets.

Seulement, les passages pailletés, bien que magnifiques, ne sont pas les plus amusants.

Il me plait de commencer le trajet par un passage étroit. La chatière de vingt mètres à l’entrée est idéale pour commencer une bonne soirée. Arrivés à la salle KCP, les sculptures de pierre rappellent que le plus dur est déjà passé.

Ton périple pourra te mener sur des pistes glissantes. Obligé de déraper sur le sol argileux, tu vas bien t’éclater.

Ce sol, à force du passage des gens et de l’eau peut s’affaisser par endroits. Si par endroits il devient un rail pas plus large que tes pieds, tu devras slalomer avec agilité dans cette étroite tranchée. Mais ne t’inquiètes pas, c’est pas plus dur que ça.

Finalement ou presque, un long couloir, aux rondeurs amicales, te fera avancer suivant ses formes courbées. Les virages Sont comme des formes humaines. Après avoir dépassé sa taille, ses fesses, ses jambes, tu arriveras à ses pieds. Pas de bol, il a lassé ses chaussures, la sortie est fermée. Plus qu’à faire demi-tour et avancer de son mieux jusqu’à l’autre bout, la sortie, l’entrée.

Une mécompréhension du beau plan paginé peut te faire affronter le plafond bas d’une galerie où même tes jambes mouillées ne peuvent se déplier. Même pas obligé de l’emprunter, tu devras retourner en sens inverse. C’est avec courage que tu feras de nouveau ce passage sportif.

Après avoir trimé pendant des heures, tu sortiras par là ou tu es entré. Le dernier couloir est assez intense. Beaucoup plus large ce tunnel te montre, de part et d’autre, la lumière du jour que tu n’as pas vu se lever. Les rails désaffectés rythment tes pas. Tes yeux s’habituent graduellement à la lumière qui augmente doucement au fur et à mesure que tu t’approches de la sortie. De plus en plus ébloui, tu as de plus en plus de mal à voir quoi que ce soit. Le choc d’une sortie à midi restera gravé dans ta pupille.


Mercredi 13 novembre 2013 à 13:08

http://cyt.cowblog.fr/images/catacombes/DSCN3054.jpg

Une dualité existe dans toutes les choses de la vie. Deux aspects s’opposent : La subjectivité et l’objectivité, le rythme face à la répétition.

L’horlogerie souligne le coté subjectif du temps qui passe contrairement à l’heure que l’on peut tous compter sur nos montres.

Cet exemple dans les tous-terrains n’est pas choisi au hasard. En effet, ces entrailles nous obligent à regarder cette subjectivité qu’il n’est pas toujours évident de percevoir. Ceci à travers l’heure qui, lorsqu’on la regarde, nous surprend toujours.

Lorsque je laisse mes amis visiter et que je fais une horloge, le temps s’arrête et leur retour est toujours inattendu tellement les horloges et moi sommes dans une dimension parallèle.

 

Ainsi, l’horlogerie du temps est installée pour montrer la subjectivité de l’espace temps et par ce fait, aborder la subjectivité présente dans tous les domaines.

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