Au détour d’un voyage, à coté de la mer,
entre deux écorces, je me suis camouflée.
Les passants entendent ma voix douce de cigale
qui leur susurre à l’oreille des chants mélodieux...
Sans pouvoir m’apercevoir au premier regard,
ils sillonnent le paysage de leurs yeux langoureux
pour pouvoir découvrir ma subtile cachette.
Ici, sur un tronc qui porte ma couleur brune,
entre les pins, le ciel et l’eau,
je deviens une écorce à musique.
Délirium
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Mardi 19 mars 2013 à 9:40
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